À la fin des années soixante, un groupe de scientifiques et d'autres personnalités se mobilisent autour du sénateur Pierre Lafitte, alors directeur de la prestigieuse école des Mines de Paris, et de son projet de créer une cité du savoir, des sciences et des techniques dans la région de Valbonne, au nord de Cannes. Les objectifs fixés sont de créer et de développer un centre économique autour des technologies de pointe, avec l'ambition de voir la région PACA devenir un des principaux centres de développement économique en Europe méridionale.

Le nom
Le nom "Sophia Antipolis" est lui aussi suggéré par Pierre Lafitte. Sophia, en grec, signifie "sagesse, science", alors qu'Antipolis est le nom donné à Antibes par les Grecs pendant l'Antiquité : Antibes, qui n'est qu'à quelques kilomètres plus au sud, peut être décrite comme l'"anti-cité", c'est-à-dire la ville d'en face, en référence à Nice. Le nom du premier parc scientifique sorti du sol français résume bien le rôle du site, destiné à être "une cité du savoir, des sciences et des techniques". Pour l'anedocte on notera qu'à l'époque où le projet était encore dans les cartons, l'épouse de Pierre Lafitte se prénommait Sophia.

 

L'histoire de la région
La région dans laquelle se trouve Sophia Antipolis est une zone importante depuis fort longtemps. Au Moyen âge se trouvait là un vaste centre de commerce européen. La zone est restée principalement rurale jusqu'au milieu du vingtième siècle. Les oliviers et la vigne ont pendant longtemps contribué à l'essentiel des récoltes en plus de la rose et du jasmin qui étaient utilisés dans la fabrication du parfum. Le tourisme a joué un rôle de catalyseur du développement au cours des deux derniers siècles. La création de Sophia Antipolis représente le changement le plus radical survenu pendant l'ère moderne.

 

- Ici, avant Sophia Antipolis, il n'y
avait que du raisin et des oliviers.

Mr Philippe Vandelli de Valbonne se félicite du jour où le parc scientifique s'est implanté dans la vallée.

Le parc a apporté travail et argent. Et c'est bien là l'essentiel...

 

L'histoire de Sophia Antipolis
Les visions ne deviennent pas réalité en une nuit. En 1972, le département des Alpes-Maritimes fonde le SYMIVAL (Syndicat mixte d'aménagement et d'équipement du plateau de Valbonne) et lui confie l'essentiel de la responsabilité de l'activité. En 1974, Franlab est la première entreprise à s'implanter à Sophia Antipolis. En 1988, la direction locale apporte des modifications à la structure administrative et à l'organe chargé de la responsabilité politique de façon à pouvoir faire face plus efficacement à la rapide expansion du parc; par la même occasion, le contrôle des opérations est transmis à une entreprise semi-publique, la S.A.E.M. (Société Anonyme d'Économie Mixte) Sophia Antipolis Côte d'Azur. Les autres membres partenaires de la technopole sont le Conseil Général des Alpes-Maritimes et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nice Côte d'Azur. Depuis 1990, Sophia se développe à une moyenne annuelle de 4%.


La Telecom Valley
Sophia Antipolis est un chaînon de la "Telecom Valley" qui s'étend de Milan en Italie à Valence en Espagne. L'association Telecom Valley a été fondée par une organisation à but non lucratif. Depuis qu'elle a vu le jour au début des années quatre-vingt-dix, l'association Telecom Valley n'a cessé de croître et propose dorénavant une expertise unique dans le domaine des télécommunications et du développement des technologies de l'information. L'association tire profit des connaissances de pointe, uniques en leur genre, que possèdent ses membres ainsi que de l'effet de synergie qui découle de leur collaboration; à cela s'ajoute les échanges d'informations qui ont lieu localement dans les domaines de la recherche et de l'enseignement, avec en toile de fond Sophia Antipolis qui est la véritable plaque tournante de ces échanges.



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©2003 Bi Puranen